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Renforcement de la Sécurité Humaine face aux menaces sécuritaires et aux effets néfastes du changement climatique à Goundam, Tonka et Alafia : Des communautés engagées pour leur propre protection

Dans le cadre du Projet de Sécurité Humaine mis en œuvre par l’Association Malienne pour la Survie au Sahel (AMSS), avec l’appui technique et financier de l’UNESCO et du Fonds des Nations Unies pour la Sécurité Humaine (UNTFHS), des activités communautaires majeures ont eu lieu du 9 au 11 avril 2025 dans les communes de Goundam, Tonka et Alafia, situées dans la région de Tombouctou.

Ces interventions avaient pour objectif principal de renforcer la résilience des populations locales face aux risques sécuritaires, climatiques et sociaux, en plaçant les communautés au cœur des mécanismes de protection à travers la création et la formation des Comités Locaux de Protection Civile (CLPC).


Des communautés mobilisées et engagées

Les activités se sont articulées autour de deux volets principaux :

1. Réunions communautaires pour la sélection des CLPC

  • Chaque commune a réuni 50 participants issus de diverses couches sociales : femmes, jeunes, notables, leaders communautaires.

  • 12 membres ont été choisis par commune pour constituer les CLPC, avec une parité stricte (6 hommes, 6 femmes) pour garantir une représentativité équilibrée.

  • Un accent particulier a été mis sur la participation féminine, avec la mise en place de Fora des femmes, rassemblant 15 femmes actives par commune, afin de renforcer leur rôle dans les mécanismes de protection.

  • Les maires des communes ont pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants et réaffirmer l’engagement des autorités locales à accompagner le projet.

2. Formation des membres sélectionnés

  • Chaque CLPC et les femmes leaders ont bénéficié d’une formation ciblée regroupant 27 participants par commune.

  • Les modules abordés comprenaient :

    • La protection communautaire : compréhension des concepts et identification des enjeux spécifiques à chaque localité.

    • L’analyse des vulnérabilités : cartographie participative des risques existants.

    • Les rôles et responsabilités des CLPC et Foras des Femmes dans la prévention et la réponse.

    • L’élaboration de plans d’action communautaires : outils, méthodologies et approche participative.


Des interventions inclusives et participatives

Les activités ont été animées par une équipe pluridisciplinaire composée :

  • D’un consultant AMSS, expert en protection communautaire et en résilience.

  • D’un représentant de l’UNESCO, garantissant l’alignement avec les normes internationales et les priorités du projet.

  • D’un comptable logisticien, chargé de la coordination administrative et financière des sessions.

L’ensemble des activités a été marqué par :

  • Une forte mobilisation communautaire, notamment des jeunes, personnes âgées et groupes marginalisés.

  • Un engagement actif des femmes, tant dans les comités que dans les fora dédiés.

  • Une implication soutenue des autorités locales, contribuant à la légitimité et à la pérennité des structures mises en place.


Ce projet illustre la pertinence des approches participatives en matière de sécurité humaine, en valorisant les savoirs locaux et en plaçant les communautés comme actrices de leur propre protection.




 
 
 

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